Situé sur la zone montagneuse de Guamuhaya ou massif de l’Escambray, à environ 800 mètres au-dessus de la mer, d’où l’on peut apprécier des zones boisées d’une extraordinaire splendeur.
Topes de Collantes
Ce parc est à proximité de la ville de Trinidad, ainsi que des vallées de San Luis et de los Ingenios, ces deux dernières ayant été déclarées Patrimoine Culturel de L’Humanité par l’UNESCO en 1988.
L’endémisme élevé de la faune et la flore attribuent à Topes de Collantes une importante valeur scientifique. Les divers sentiers qu’offre cette zone permettent de découvrir la beauté du paysage et se laisser enchanter par le chant mélodique des oiseaux. Les rivières ont formé de profondes vallées dans les montagnes, et ses dénivelés ont créé d’impressionnantes chutes d’eau, parmi lesquelles se trouve « El salto del Caburní ».
Cette chute est encerclée d’une splendide végétation, dans laquelle perdure l’habitat naturel de l’oiseau national, le Trogon de Cuba ou « Tocororo » (Priotelus Temnurus), espèce dont les couleurs du plumage nous rappellent celles du drapeau cubain : bleu, rouge et blanc. Dans la fraîcheur des falaises prolifère à son état sauvage la fleur nationale : Fleur papillon ou « la Mariposa » (Hedychium Coronarium Koenig).
Topes de Collantes est située à environ 15km de la ville de Trinidad, fondée en 1514 par le dignitaire Diego Velázquez, et à quelques 130km à l’est de la Havane.
Ses conditions climatiques sont exceptionnelles, avec des températures qui varient de 16 à 25 degrés Celsius. Ce microclimat favorise la protection de l’habitat de plus de 100 espèces d’oiseaux, dont 45% sont endémiques du pays. De telles conditions et particularités ont donné lieu à la création du Grand Parc Naturel Topes de Collantes, et ont permis à ce qu’il soit déclaré Espace Naturel Protégé, catégorie octroyée par le Centre National des Zones Protégées. Cet espace dispose de grottes, de rapides, de belles cascades et de chutes d’eau comme celle de Las Vegas Grandes.
Siège annuel du Concours International de Photographie « Naturaleza Digital »